Partners of the Americas aide les producteurs de cacao colombiens à gérer et à développer leurs activités de manière durable

Le projet Food for Progress Cacao for Development (C4D) du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), mis en œuvre par Partners of the Americas (Partners), a permis à des milliers d’agriculteurs colombiens d’adopter des pratiques agricoles plus durables pour la production du cacao et d’autres cultures grâce à ses outils et ses processus de données basés sur Smartsheet.

Temps de lecture: 1 min
5 5005 500

bénéficiaires dont 30 % sont des femmes

100100%

de contrôle sur l’ensemble du projet grâce aux solutions Smartsheet

Industrie

  • Organisation à but non lucratif

Taille de l'organisation

  • Entreprise de taille intermédiaire (200 - 1 999)

Région

  • Amérique latine (LATAM)

Connectors & Integrations

« Grâce aux Cacaogramas créés à l’aide de Smartsheet, les agriculteurs peuvent être leurs propres chefs de projet et assumer pleinement la responsabilité de leur exploitation. »

Pablo Ramirez

Directeur de projet chez Partners of the Americas

Depuis plus de 55 ans, Partners of the Americas (Partners) a mis en œuvre des programmes ultra-modernes de plusieurs millions de dollars afin de relever des défis mondiaux comme le changement climatique et les inégalités économiques dans les pays en développement.     

Le projet Food for Progress Cacao for Development (C4D) de l’USDA, mis en œuvre par Partners, vise à encourager les agriculteurs colombiens à cultiver du cacao et d’autres cultures complémentaires. L’objectif est de créer un système plus résilient qui puisse réellement assurer un revenu de subsistance aux agriculteurs, tout en offrant des services écosystémiques tels que la séquestration du carbone.

« Le cacao peut faire office d’alternative aux plantations de coca et contribuer à la création d’un tissu social afin de renforcer notre accord de paix », explique Pablo Ramirez, directeur de projet chez Partners. »

L’objectif du projet C4D est de proposer des modèles commerciaux viables pour la production du cacao et les cultures complémentaires, tout en faisant face aux risques climatiques, sociaux et économiques. » Grâce à un investissement de 25 millions de dollars du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), le projet dispose d’un calendrier de développement sur cinq ans en Colombie.

Fort d’une solide expérience dans la gestion de programmes d’approvisionnement éthique pour Starbucks et Chipotle, et titulaire d’un Master en administration des affaires et d’un Master en agro-industrie, Pablo Ramirez a une idée précise de la manière dont l’ensemble du projet doit se dérouler. « Notre objectif est d’atteindre 5 500 bénéficiaires directs, dont 30 % de femmes, et plus de 18 000 bénéficiaires indirects. Nous gérons l’ensemble du processus : la demande de proposition (DP), l’activité réelle du participant dans les exploitations agricoles et l’aperçu de l’ensemble du projet », explique P. Ramirez. « Étant donné que j’utilisais déjà Smartsheet depuis un certain temps pour mes autres projets, lorsque j’ai vu le plan pour le projet C4D, j’ai su qu’il fallait l’intégrer si nous voulions obtenir les meilleurs résultats possibles. »

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Recueillir des informations à la source

Pour s’assurer que les participants au projet prennent bien soin de leurs cultures tout au long de l’année, P. Ramirez a eu l’idée de leur créer un calendrier agricole, qu’il a nommé « Cacaogramas ». Ce travail a été réalisé avec l’aide d’Avilan Santos, un cabinet de conseil et partenaire de Smartsheet pour l’Amérique latine.

« En utilisant Smartsheet, nous avons créé des diagrammes de Gantt circulaires avec des informations pour chaque semaine de l’année. Ainsi, à tout moment de l’année, les agriculteurs peuvent les consulter et s’assurer de suivre l’activité appropriée pour leurs cultures. » Le diagramme de Gantt circulaire comporte des étiquettes pour chaque semaine de l’année, et des activités qui s’étendent sur plusieurs semaines ou ont lieu à des moments spécifiques. « Par exemple, à la 37e semaine, nous élaguons la plante. En suivant le diagramme, on voit que la floraison aura lieu environ six semaines plus tard. Ensuite, les cabosses se forment. Nous nous préparons donc à commencer la récolte vers le mois d’avril, ou la semaine 16 de l’année », détaille P. Ramirez. « Grâce aux Cacaogramas créés à l’aide de Smartsheet, les agriculteurs peuvent être leurs propres chefs de projet et assumer pleinement la responsabilité de leur exploitation », ajoute-t-il. 

Une perspective mondiale pour l’action locale

« Smartsheet et les Cacaogramas sont également utilisés pour transmettre et recueillir des données provenant des appareils mobiles. Compte tenu des longues distances qui séparent l’ensemble des exploitations, nous avions besoin d’une solution capable d’en poursuivre la gestion hors ligne. Nous avons acquis KoBoToolbox, une solution gratuite conçue spécialement pour les ONG et parfaitement intégrée à Smartsheet », explique P. Ramirez. « Les données issues des visites d’exploitations, gérées par les Cacaogramas, sont chargées dans nos tableaux maîtres dans Smartsheet dès qu’une connexion Internet est disponible. » Les données issues de Smartsheet sont ensuite exportées dans Microsoft Power BI afin de générer des rapports. Partners utilise également Smartsheet pour piloter l’ensemble du projet, en regroupant plus de 10 diagrammes de Gantt différents en un seul diagramme principal. Nous l’utilisons également pour tous nos besoins de suivi et d’évaluation, l’intégration des employés, l’évaluation des DP et même d’évaluation des consultants et de suivi administratif.

Les équipes utilisent Smartsheet dans le cadre de leur système de suivi et d’évaluation afin de superviser l’ensemble du projet. L’USDA peut ainsi facilement contrôler l’ensemble des flux de travail. « Grâce à ce système, toutes nos informations sont stockées au même endroit et nous pouvons gérer l’ensemble de notre structure de chaîne de valeur », ajoute P. Ramirez.

Les Cacaogramas sont des diagrammes de Gantt présentés de manière circulaire

 

Partners soutient également les agriculteurs sur place. Une équipe de 50 agents de vulgarisation en milieu rural se rendra chez les agriculteurs quatre à six fois par an, afin de suivre les exploitations et d’optimiser l’utilisation des solutions numériques.

« Nos spécialistes effectueront plus de 25 000 visites par an dans les exploitations agricoles. Grâce à Smartsheet, nous créerons la base de données la plus complète sur la culture du cacao en Colombie », explique P. Ramirez.

Cultures complémentaires et de séquestration du carbone

Cependant, à eux seuls, les revenus du cacao ne sont pas suffisants. Le projet C4D cherche à diversifier et à augmenter les revenus des agriculteurs grâce à des cultures complémentaires telles que les plantains, le Tabasco et la mangue tout en établissant un système agroforestier. « Les plantations de cacao ayant besoin d’ombre, nous nous efforcerons d’optimiser ces systèmes et, pour la première fois, de faire participer ces différents agriculteurs aux marchés volontaires du carbone », prévoit P. Ramirez.

Le cacao dans un système agroforestier. Photographie fournie par Compañia Nacional de Chocolates

 

En sortant des sentiers battus pour découvrir des ressources difficiles à trouver et dénicher de nouvelles opportunités, Partners devient un modèle pour les autres organisations qui souhaitent instaurer des changements avec des moyens limités. L’organisation met actuellement en œuvre 19 programmes dans 30 pays, en veillant à ce que toutes les parties disposent des ressources, des connaissances et de la passion nécessaires. 

Grâce au projet C4D, Partners permet aux communautés locales d’accéder plus facilement aux solutions numériques, pour encore plus d’efficacité. « Avec Smartsheet, nous pouvons visualiser notre travail, et identifier les sujets qui nécessitent plus d’attention et les domaines dans lesquels nous pouvons mieux utiliser nos financements. Je ne vois pas comment nous aurions pu gérer un projet aussi complexe sans cette solution », conclut P. Ramirez.

Vous trouverez des informations complémentaires à ce sujet ici.

Pour en savoir plus sur ce témoignage, veuillez consulter notre étude de cas.